La diversité des études de cas exposés par les étudiants montrent que sur tous les continent et dans tous les Etats, de nombreux peuples restent des minorités souvent peu prises en considération dans l'établissement des limites territoriales. En effet, les territoires des peuples sont souvent partagés entre plusieurs Etats tels que pour les Yanomamis partagés entre Brésil et Vénézuela ; les Touaregs dont l'espace nomadisé couvre le Mali, l'Algérie, le Burkina Faso et d'autres pays frontaliers ; les Pygmés partagés entre le Gabon, le Cameroun...
Ces peuples connaissent d'important changements sociaux liés à la transformation des milieux dont ils ont longtemps extraits leurs moyens de subsistances.
Ces transformations sont souvent liées à l'intervention de compagnies étrangères sur leurs territoires pour l'exploitation des ressources naturelles (extraction du bois, privatisation de l'eau) ou minières (extraction d'uranium au Niger et en Mongolie, de l'argent en Bolivie ou de l'orpaillage en Amazonie, par exemple).
Ces changements sociaux s'expriment souvent par un changement radical du mode de subsistance pour les communautés qui passent d'un mode de vie nomade, de chasse et de cueillette, de culture sur brûlis, d'agriculture paysanne... à un mode de vie s'intégrant en marge de la société industrielle où s'imposent un système d'éducation et de classes sociales souvent difficile à surmonter pour des peuples à culture orale.
Nous pourrions ainsi poursuivre le débat autour des injustices environnementales en analysant les inégalités socio-spatiales dans les milieux urbains.
Ce cours tient donc à pousser les étudiants à réfléchir et à questionner ces changements sociaux, à les analyser, à les remettre en question et à réfléchir de manière critique.
Il ne s'agit pas d'idéaliser et de romantiser les modes de vie des peuples mais d'étudier de manière précise ces changements sociaux en s'appuyant sur les ethnosciences, les savoirs géographiques vernaculaires et les systèmes ontologiques (perceptions et représentations du monde, de l'humain et du non-humain).
Cette démarche demande à l'enquêteur de se décentrer pour parvenir à comprendre le monde perçu et vécu par l'autre.
Les étudiants pourront approfondir en lisant les oeuvres de Hérodote, Rousseau, Reclus, Durkheim, Lévi-Strauss, Evans-Pritchard, Michel Foucault, Bourdieu, Bruno Latour, Descola, Vivieiros Do Castro et bien d'autres chercheurs de tous les Pays. Au delà du monde des penseurs et philosophes de l'occident, il s'agit surtout d'entendre la voix des peuples pour comprendre l'importance du lien au territoire. Nous appréhendons ainsi la géographie des autres.
Ces peuples connaissent d'important changements sociaux liés à la transformation des milieux dont ils ont longtemps extraits leurs moyens de subsistances.
Ces transformations sont souvent liées à l'intervention de compagnies étrangères sur leurs territoires pour l'exploitation des ressources naturelles (extraction du bois, privatisation de l'eau) ou minières (extraction d'uranium au Niger et en Mongolie, de l'argent en Bolivie ou de l'orpaillage en Amazonie, par exemple).
Ces changements sociaux s'expriment souvent par un changement radical du mode de subsistance pour les communautés qui passent d'un mode de vie nomade, de chasse et de cueillette, de culture sur brûlis, d'agriculture paysanne... à un mode de vie s'intégrant en marge de la société industrielle où s'imposent un système d'éducation et de classes sociales souvent difficile à surmonter pour des peuples à culture orale.
Nous pourrions ainsi poursuivre le débat autour des injustices environnementales en analysant les inégalités socio-spatiales dans les milieux urbains.
Ce cours tient donc à pousser les étudiants à réfléchir et à questionner ces changements sociaux, à les analyser, à les remettre en question et à réfléchir de manière critique.
Il ne s'agit pas d'idéaliser et de romantiser les modes de vie des peuples mais d'étudier de manière précise ces changements sociaux en s'appuyant sur les ethnosciences, les savoirs géographiques vernaculaires et les systèmes ontologiques (perceptions et représentations du monde, de l'humain et du non-humain).
Cette démarche demande à l'enquêteur de se décentrer pour parvenir à comprendre le monde perçu et vécu par l'autre.
Les étudiants pourront approfondir en lisant les oeuvres de Hérodote, Rousseau, Reclus, Durkheim, Lévi-Strauss, Evans-Pritchard, Michel Foucault, Bourdieu, Bruno Latour, Descola, Vivieiros Do Castro et bien d'autres chercheurs de tous les Pays. Au delà du monde des penseurs et philosophes de l'occident, il s'agit surtout d'entendre la voix des peuples pour comprendre l'importance du lien au territoire. Nous appréhendons ainsi la géographie des autres.
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